Ouverture de l’atelier de la revue à mi-parcours du PDSS 2022-2026 sous le haut patronage du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales

 

De gauche à droite : Le représentant de l’OMS, le MSP/P/AS et le SG du MSP/P/AS à l’ouverture des travaux

Le mardi 25 février 2025, se sont ouverts les travaux de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS) 2022-2026 dans les locaux de l’Université Islamique du Niger sous le haut patronage de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Médecin Colonel Major Garba Hakimi.

L’atelier a regroupé tous les responsables des structures sanitaires du niveau central : (le  Secrétaire General, les DG, les DN, les coordonnateurs des Projets et Programmes, les PCA des EPA, EPIC, EPST), les 8 Directeurs Régionaux de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, les Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la santé ainsi que les Organisations de la société Civile.

L’objectif de ces assises qui dureront quatre (4) jours, est d’évaluer le niveau de mise en œuvre du PDSS 2022-2026 afin de mesurer les progrès réalisés, d’identifier les goulots d’étranglements, les écueils et les défis auxquels les acteurs de mise en œuvre ont eu à faire face, de tirer les leçons apprises et de proposer des mesures correctrices.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux (2) allocutions, celle du Représentant de l’OMS en tant que Chef de file des partenaires et celle de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales.

Dans son allocution, le Chef de file des partenaires du secteur de la Santé s’est réjoui de l’implication des PTFs dans la tenue de cette revue tout en soulignant que le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a fait preuve d’une volonté de transparence illustrée par la présence des acteurs de mise en œuvre de tous les niveaux pour un principe de redevabilité. A la fin de  son intervention il a rassuré le Ministre que les PTFs continueront à apporter leur appui au gouvernement afin d’atteindre les objectifs du PDSS 2022-2026 en alignant leurs interventions sur les priorités définies par le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. Pour ce faire, il a invité tous les PTFs du secteur de la Santé à faire preuve davantage de flexibilité et à renforcer les synergies d’action afin d’optimiser leur appui aux interventions essentielles et à haut impact.

Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, dans son discours d’ouverture a rappelé que depuis plusieurs décennies, le Niger s’est engagé dans un processus de planification sectorielle en matière de santé afin de répondre efficacement aux problèmes de santé qui entravent le développement du pays.  A cet effet, les orientations des plus hautes autorités du Niger convergent vers un objectif ultime : Couverture Sanitaire Universelle ‘’l’accès de tous les nigériens, au moment où ils en ont besoin, à des soins de santé de qualité, sans aucune entrave financière’’.

Aussi, le Ministre a souligné les différents progrès réalisés depuis le début de la mise en œuvre du PDSS 2022-2026 en ces termes : ‘’nous avons œuvré pour renforcer l’accès aux soins, améliorer la qualité des services et promouvoir la Couverture Sanitaire Universelle à travers notamment la réduction significative des tarifs des prestations des soins dans toutes les formations sanitaires publiques et le renforcement du plateau technique des hôpitaux. Grâce à l’engagement du gouvernement et au soutien indéfectible de nos partenaires, plusieurs infrastructures sanitaires ont été modernisées et de nouveaux centres de santé ont vu le jour, notamment dans les zones rurales et enclavées’’. Nous avons également poursuivi nos efforts pour améliorer la disponibilité des médicaments essentiels et renforcer les capacités des professionnels de la santé à travers des formations continues et des recrutements ciblés. De plus, des initiatives de digitalisation ont été mises en place pour améliorer la gestion des données sanitaires et renforcer l’efficacité de nos interventions.

Cependant a-t-il ajouté, malgré ces avancées, plusieurs défis demeurent. L’accessibilité financière des soins pour les populations les plus vulnérables, la persistance de certaines maladies endémiques et émergentes, ainsi que la nécessité d’un financement pérenne du système de santé restent des préoccupations majeures.

Cette revue à mi-parcours nous offre l’opportunité de repenser nos stratégies et d’adopter des approches innovantes pour surmonter ces défis. Il est impératif que nous renforcions la collaboration entre les différents acteurs du secteur, que nous optimisions l’allocation des ressources et que nous nous assurions que nos politiques restent alignées sur les besoins réels de nos populations a-t-il conclut.

Photo de famille des participants à l’atelier

 

L’équipe de rédaction de la DAID/RP